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Sexe et Musculation : Est-elle mauvaise pour la musculation ?

Sexe et Musculation : Est-elle mauvaise pour la musculation ?

Sexe et Musculation : Beaucoup de rumeurs circulent à ce sujet, et beaucoup s’inquiètent de savoir si l’activité sexuelle pourrait réduire leurs performances en musculation.

Il est vrai que que de nombreux sportifs évitent d’avoir des relations sexuelles la veille d’une compétition. Donc y a-t-il un lien direct entre le fait d’avoir une activité sexuelle et la baisse de testostérone ?

Ce n’est pas un secret que l’augmentation de la libido et le désir sexuel constant sont liés à un taux de testostérone élevé.

La testostérone est, à son tour, la principale hormone de croissance musculaire, et si son taux dans le corps est faible, il devient pratiquement impossible de gagner du muscle.


Étant donné que les sports de force augmentent le taux de testostérone, ceci conduit à une augmentation de l’activité sexuelle, de sorte que les érections spontanées et le désir sexuel soient des indicateurs directs du taux élevé de cette hormone.

Après un rapport sexuel l’organisme de l’homme produit des hormones prolactine et ocytocine qui ont un effet relaxant sur le corps, améliorent l’humeur, diminuent la dépression, mais malheureusement, diminuent également la libido et le taux de testostérone.

C’est pourquoi il n’est pas recommandé d’avoir des rapports sexuels ou de se masturber 4 ou 5 heures avant le sport, et en particulier avant une séance d’entraînement de force.

La somnolence, la relaxation et un faible taux de testostérone ne sont pas vos meilleurs amis pendant l’entraînement.

après l’entrainement le taux de testostérone est à son maximum, ce qui confère un effet positif sur le désir sexuel. En fait, il semble que faire l’amour après une séance d’entraînement puisse être plus passionné et profitable pour la santé.

Enfin Pratiquer l’amour n’entraine aucun effet négatif sur les performances physiques.

De même que pratiquer l’amour avant une compétition ne va pas pour autant doper vos performances.

Le sexe est avant tout bon pour le moral, et quand le moral est au top, les performances suivent.

Un taux élevé de testostérone et le désir sexuel résultant de l’insatisfaction peuvent entraîner une augmentation du cortisol, l’hormone du stress, qui peut contribuer à la dégradation musculaire. Cependant, la prolactine, une hormone sécrétée lors des rapports sexuels, contrarie ce processus.

Étant donné que la prolactine est libérée après un rapport sexuel ou un orgasme, le corps ne fait pas de distinction quant à la manière dont cela a été atteint, que ce soit en solo ou en duo. En réalité, cela confirme que la masturbation n’est pas nocive, mais bénéfique pour la santé.

Sexe et Musculation

La dopamine : moteur du désir et de la motivation

La dopamine est un neurotransmetteur clé dans les phases de désir, d’excitation et de récompense. Elle joue un rôle essentiel dans la libido et la motivation, influençant ainsi aussi bien la sexualité que la performance en musculation.

Lors de la masturbation, la dopamine augmente progressivement, entraînant une accélération du rythme cardiaque, une dilatation des pupilles et un afflux sanguin important. Ce phénomène participe à l’état d’excitation et de plaisir ressenti.

Ocytocine, prolactine et endorphines : hormones du bien-être

Ces trois hormones sont directement liées aux sensations de bien-être et d’apaisement :

  • L’ocytocine : Elle favorise les contractions musculaires et les sécrétions sexuelles. Elle joue aussi un rôle dans l’attachement émotionnel, notamment lors de la masturbation mutuelle ou des rapports sexuels.
  • Les endorphines : Naturellement produites par l’organisme, elles procurent une sensation de détente et de bien-être, similaire à celle ressentie après une séance de musculation intense.
  • La prolactine : Son taux augmente après l’orgasme, participant à l’état de relaxation qui suit. Elle influence également la sensation de satisfaction et de plaisir prolongé.

La sérotonine : équilibre et détente

La sérotonine intervient après l’orgasme, contribuant au relâchement du corps et à la sensation de bien-être général. Elle agit comme un régulateur émotionnel, favorisant la détente et, dans certains cas, l’endormissement.

La testostérone : un rôle clé en musculation

Hormone essentielle à la prise de muscle, la testostérone joue un rôle fondamental dans le développement musculaire et la libido. En musculation, son augmentation est particulièrement marquée après des exercices polyarticulaires comme le squat, le développé couché ou le soulevé de terre.

Concernant l’impact de l’activité sexuelle sur la musculation, certaines études indiquent une baisse temporaire de la testostérone après un rapport sexuel. Cependant, cette diminution est précédée par une forte hausse pendant l’acte, ce qui équilibre finalement le niveau hormonal. Ainsi, l’impact global sur la performance musculaire reste minime.

La testostérone est une hormone clé pour le développement musculaire et la récupération. Beaucoup de sportifs croient que la masturbation peut réduire les niveaux de testostérone et ainsi avoir un impact négatif sur leurs performances physiques. Cependant, il n’existe aucune preuve scientifique concluante à ce sujet.

En réalité, les niveaux de testostérone fluctuent naturellement dans le corps humain et peuvent être influencés par de nombreux facteurs, comme le stress, la nutrition et le sommeil. Il est donc peu probable que la masturbation ait un impact significatif sur les niveaux de testostérone à long terme.

La masturbation peut également avoir un impact sur la motivation et la concentration des sportifs. Cela est particulièrement vrai si elle est pratiquée juste avant une séance d’entraînement ou une compétition. En effet, la masturbation peut entraîner une perte d’énergie et de motivation, ce qui peut affecter les performances sportives.

Cependant, si elle est pratiquée avec modération et à des moments appropriés, la masturbation peut également avoir des effets bénéfiques sur la concentration et le bien-être mental des sportifs. Elle peut aider à réduire le stress et à améliorer la qualité du sommeil, ce qui peut à son tour avoir un impact positif sur les performances sportives.

En conclusion, la masturbation n’a pas nécessairement d’effet négatif sur la musculation et les performances sportives en général. Cependant, comme pour tout comportement, la modération est la clé. Si elle est pratiquée avec modération et à des moments appropriés, la masturbation peut même avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale et physique des sportifs.

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